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Sous l’impulsion des Etats-Unis et de la Chine, la conjoncture mondiale semble à l’aube d’une accélération significative de l’activité. Ceci écrivent Guy Wagner, chief investment officer de BLI - Banque de Luxembourg Investments, et son équipe dans leur analyse mensuelle, les ‘Highlights’.

Mesures de relance publiques importantes aux Etats-Unis


Aux Etats-Unis, des conditions hivernales particulièrement sévères dans plusieurs Etats ainsi que l’expiration de la deuxième vague d’envoi de chèques ont pesé sur la consommation domestique et les investissements des entreprises en février. Cela devrait changer pour mars à la suite du lancement de la troisième vague de soutien aux ménages susceptible de générer une forte accélération des dépenses de consommation. 

En Europe, les indicateurs d’activité se montrent étonnamment robustes


« En Europe, la plupart des indicateurs d’activité se montrent étonnamment robustes malgré la lenteur d’avancement de la campagne de vaccination contre le COVID-19 », dit Guy Wagner, chief investment officer et administrateur-directeur de la société de gestion BLI - Banque de Luxembourg Investments. « La divergence importante entre le secteur industriel florissant et les activités de services affectées par les mesures de distanciation reste toutefois d’actualité. » En Chine, des effets de base favorables expliquent les chiffres de croissance très élevés du premier trimestre et cachent quelque peu la modération récente de l’activité en raison d’une réduction des voyages pendant la période traditionnellement animée du nouvel an chinois. « Néanmoins, l’objectif officiel d’une croissance du PIB supérieure à 6% pour l’ensemble de l’année 2021 paraît, en l’absence d’un choc majeur, plutôt conservateur », pense l’économiste luxembourgeois. Au Japon, la réaccélération du commerce mondial devrait avoir des répercussions favorables sur la croissance conjoncturelle qui demeure fortement dépendante de l’évolution des exportations.

Les banques centrales confirment le maintien de leur politique monétaire fortement expansive 


En mars, la stratégie de maintien d’une politique monétaire fortement expansive malgré les perspectives de reprise économique a été confirmée par les autorités monétaires des deux côtés de l’Atlantique. Aux Etats-Unis, le président de la Réserve fédérale Jerome Powell a réinsisté sur le fait qu’il ne réagirait pas à une remontée temporaire de l’inflation en vue de ne pas mettre en péril les objectifs d’emploi et d’inflation à moyen terme. Au stade actuel, penser à un éventuel ralentissement des achats d’actifs serait, selon lui, prématuré et devrait au préalable être annoncé aux marchés. Néanmoins, le président s'est abstenu de mentionner des mesures visant à enrayer la récente remontée des taux d’intérêt à long terme. En Europe, la présidente de la Banque centrale Christine Lagarde a annoncé une accélération des achats d’actifs dans le cadre du programme d’urgence de lutte contre la pandémie, laissant pourtant inchangé le montant total de l’enveloppe à 1850 milliards d’euros. 

Les marchés actions progressent fortement 


Les marchés actions ont fortement monté en mars, clôturant le premier trimestre sur des gains notables. « Les espoirs d’ouverture progressive des économies, les programmes de soutien des gouvernements et l’engagement des banques centrales à éviter tout resserrement prématuré propulsent les bourses vers de nouveaux records » Ainsi, l’indice MSCI All Country World Index Net Total Return exprimé en euros a progressé de 6,0% le mois dernier et de 8,9% depuis le début d’année. Guy Wagner : « Les secteurs défensifs ont pu se reprendre après leur faiblesse importante le mois précédent, les services publics et la consommation de base figurant en haut de classement sur un mois. Depuis le début d’année, le palmarès des plus grands gagnants demeure toutefois dominé par les valeurs énergétiques, financières et industrielles alors que les entreprises de la santé, des services publics et de la consommation de base restent à la traîne. »

Guy Wagner, Chief Investment Officer 

D’origine d’une famille d’entrepreneurs au Luxembourg et licencié en Sciences Économiques de l'Université Libre de Bruxelles, Guy a rejoint la Banque de Luxembourg en 1986, où il fut successivement responsable des départements Analyse Financière et Asset Management. Il devient ensuite Administrateur-Directeur de BLI - Banque de Luxembourg Investments, société de gestion nouvellement créée en 2005.

Depuis juillet 2022, il se consacre exclusivement à son rôle de Chief Investment Officer, à la gestion des portefeuilles et à la direction de l’équipe en charge de la gestion des différents fonds.

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